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       HOUSTON, WE'VE GOT A PROBLEM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Depuis plusieurs semaines, le Centre était en pleine réorganisation. En effet, les mutants de New York et de Stockholm devaient apprendre à s’apprivoiser et à cohabiter, ce qui n’était pas tâche facile étant donné leurs tempéraments diamétralement opposés. Les conflits et les tensions entre les deux pôles étaient devenue monnaie courante depuis l’arrivée des suédois à New York et pour la santé mentale (voire même physique) de certains individus, il était important de trouver une solution et le plus rapidement possible serait le mieux. Bien sûr, c’était sans compter sur le Directeur du Centre et son esprit créatif. Il n’avait pas fallu longtemps à Neal Jefferson pour trouver une solution radicale au problème rencontré et comme le Directeur n’était pas réputé pour être du genre à faire de la dentelle, il était facile de supposer que la solution serait radicale. Et c’était le cas de le dire.

 

En plein milieu d’un après-midi des plus banal, la voix de Neal résonna dans l’ensemble des infrastructures du Centre pour parvenir aux oreilles de tous les occupants du Centre, demandant à tout le monde de bien vouloir suivre les membres du personnel du Centre pour quitter le bâtiment le plus rapidement possible. Neal expliqua à tout le monde, qu’il fallait quitter New York pour une période indéterminée afin de faire face à une situation d’urgence. Sans que le directeur n’ait à le dire, la plupart des gens s’imaginaient que c’était encore l’une des œuvres de Z (que tout le monde tenait pour responsable de l’explosion du pôle de Stockholm) et que l’organisation terroriste réservait le même sort à New York qu’à Stockholm. Les agents du Centre, vêtus de leur habituel uniforme noir, guidaient les mutants vers des bus qui stationnaient devant le Centre. Une fois, le Centre évacué, les bus quittaient Manhattan pour rejoindre l’aéroport JFK, afin de prendre un avion à destination de Sydney pour aller rejoindre le pôle du Centre établi là-bas.

 

Laissant la pression redescendre un peu, les mutants se pensaient enfin en sécurité une fois dans l’avion et ce malgré les longues heures de vol, mais c’était sous-estimer le Directeur et son imagination. En effet, après quelques heures passées à bord de l’avion, des turbulences se firent ressentir. Un mutant coincé dans les toilettes pendant les turbulences se retrouva même projeté violemment contre le plafond des toilettes, en apesanteur. Mais les nerfs des mutants n’en étaient pas au bout de leur peine. Les turbulences ne firent qu’augmenter et les masques à oxygènes finissaient par tomber devant les visages désemparés des mutants. Et les évènements allant de mal en pis, l’avion finissait par perdre de l’altitude et dans la panique générale, l’avion s’écrasait en plein sur ce qui était une île déserte (comme le découvrirent plus tard les mutants).

 

Ayant parvenus à s’extirper de la carcasse de l’avion, tous en vie et plus ou moins en bonne santé, les mutants s’aventurèrent hors de l’avion pour découvrir qu’ils venaient d’échouer sur une île déserte. Du moins, c’était ce qu’il croyait. Mais c’était sans compter sur Neal et l’aide de ses agents qui se chargèrent de mettre l’instinct de survie des mutants à rude épreuve en leur envoyant plusieurs pièges (tels que des bêtes sauvages ou des phénomènes météorologiques plutôt intenses) pour voir comment ils sauraient faire équipe et faire face au danger et à la difficulté. »

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